L’Union démocratique bretonne : Un parti autonomiste dans un État unitaire

19,00

Le 4 janvier 1964, à Rennes, seize jeunes gens créaient l’Union démocratique bretonne (UDB), un parti autonomiste breton explicitement ancré à gauche. Cinquante ans plus tard, ce parti fait plus que jamais partie du paysage politique breton, dont il est désormais un des plus anciens acteurs. L’ouvrage dirigé par Tudi Kernalegenn et Romain Pasquier se propose de poser les bases d’un savoir académique sur ce demi-siècle d’existence d’une organisation dont les idées et les actions ont durablement marqué la société bretonne, bien que le succès électoral n’ait pas toujours été au rendez-vous. « Petit parti », l’UDB n’en a pas moins été au cœur des mobilisations de la Bretagne contemporaine sur les questions de développement économique, de défense des langues régionales, de l’environnement ou de la décentralisation.

Frais de port : 4 €

Comparer

Description

Les auteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Préface (Lieven De Winter). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Introduction (Tudi Kernalegenn et Romain Pasquier). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Première partie : L’UDB ET L’ESPACE POLITIQUE DU RÉGIONALISME

Régionalisme et compétition politique en France (Romain Pasquier) . . . . . . . . . . . 21
Régions et peuples solidaires, un parti pour les périphéries ? (Tudi Kernalegenn). . . . . . . . . . . . . 41
Militantisme et régionalisme. Étude comparée de deux « petits » partis : l’UDB et le PsdAZ (Carlo Pala ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Au-delà du mimétisme régionaliste : l’UDB et AB et les espaces des mouvements sociaux identitaires (Lontzi Amado-Borthayre). . . . . 71

Deuxième partie : L’UDB DANS L’ESPACE POLITIQUE BRETON

L’UDB et les élections municipales (Jean Guiffan). . . . . . . 89
Les relations entre l’UDB et les socialismes bretons (François Prigent). . . . . . . . . . . . . . . . . 103
L’UDB et l’écologie politique (1974-2004). (Martin Siloret) . . . . . . . . . . . . . 117

Troisième partie : L’UDB DANS LES MOUVEMENTS SOCIAUX

L’UDB et le mouvement social : un rendez-vous manqué ? (Vincent Porhel) . . . . 133
La subversion des catégories d’un parti politique (Gilles Simon)
L’UDB dans la controverse du nucléaire (1974-1981) (Gilles Simon). . . . .145
L’UDB et la question de la violence politique (Erwan Chartier). . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
Pobl Vreizh, le petit frère bretonnant du Peuple breton (Cédric Choplin). . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
La poésie engagée-enragée des écrivains de l’UDB (1967-1974) (Mannaig Thomas). . . 187

Quatrième partie TÉMOIGNAGES D’ACTEURS

L’essor d’un parti. L’UDB dans les années 1960 et 1970 (Ronan Leprohon). . 205
Les années Mitterrand, crise et redressement (1980-1994) (Herri Gourmelen). . . . . . . . . . . . . . 211
L’UDB entre revendications et institutions : les années 2000 et 2010 (Christian Guyonvarc’h ). . 217
Un député autonomiste à l’Assemblée nationale ? (Paul Molac). . . . . . . . . . . . . . . . 225

Conclusion (Romain Pasquier et Tudi Kernalegenn). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231 «

Annexe I : Chronologie de l’UDB. . . . . 239
Annexe II : Les chartes de l’Union démocratique bretonne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .245
Annexe III : L’UDB aux élections législatives et régionales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249
Annexe IV : L’UDB et les élections municipales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253

Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261
Index des personnes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
Index des structures et concepts. . . . . . . . 265
Index des lieux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267

Informations complémentaires

Poids 0,5 kg

Vous aimerez peut-être aussi…

Histoire de l’UDB – 50 ans de luttes

17,00

L’Union démocratique bretonne (UDB vient de dépasser son premier demi-siècle d’existence. De ce seul fait, c’est déjà une exception dans le paysage politique breton et français comme dans celui des partis politiques de peuples minorisés de l’hexagone. Hormis l’élection présidentielle, elle est régulièrement présente à tous les niveaux d’élections, souvent par le biais de la fédération régions et peuples solidaires dont elle est membre fondatrice. En 2004, elle fait son entrée dans le Conseil régional de Bretagne et en 2012, son premier député a été élu à l’Assemblée Nationale. Ce livre se veut un outil commode d’accès à l’histoire chronologique et thématique du principal parti autonomiste de gauche de l’hexagone.

Frais de port : 4 €

Bretagne-France : Une relation coloniale

6,00

« L’affirmation du soi du colonisé, née d’une protestation, continue de se définir par rapport à elle. En pleine révolte, le colonisé continue à penser, sentir et vivre contre et donc par rapport au colonisateur et à la colonisation […]. » Albert Memmi

C’est à partir de cette phrase que Gael Briand, rédacteur en chef du mensuel Le Peuple breton, brosse le rapport dominant-dominé existant entre l’État d’un côté et la Bretagne de l’autre. Car, loin d’être terminé, ce rapport colonial pressenti en Bretagne dès les années soixante continue de s’exprimer au XXIe siècle.

Plutôt que de réagir et donc de rejeter la France, il invite les Bretons à proposer et donc définir un projet de société breton. En remettant au goût du jour le rapport dominants-dominés, un peu trop rapidement abandonné, Gael Briand souhaite aussi redonner du contenu à une gauche qui, poussée par un courant libéral de plus en plus prononcé dans ses rangs, renonce petit à petit à ses valeurs. Il en profite pour revisiter certains concepts comme l’État, le colonialisme…

Frais de port : 2 €

Chroniques bretonnes (de Morvan Lebesque)

10,00

Comme beaucoup d’artistes, écrivains ou chanteurs, Morvan Lebesque est trop souvent résumé à un ouvrage, à ce brillant pamphlet écrit quelques mois avant son décès prématuré au Brésil, Comment peut-on être Breton ? (sous-titré essai sur la démocratie française). On oublie qu’il fut surtout chroniqueur au Canard enchaîné. On oublie plus facilement encore qu’il offrit, entre février 1968 et avril 1969, quatorze chroniques au Peuple breton, chroniques qui préfigurent en quelque sorte son œuvre majeure. Ces écrits, parus durant la période de Mai 68, dénoncent tous le pouvoir autoritaire de De Gaulle et le centralisme français. Et, à de rares exceptions près, ils sont encore incroyablement d’actualité…

Édité par les Presses populaires de Bretagne

Frais de port : 2 €