Chroniques bretonnes (de Morvan Lebesque)

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Comme beaucoup d’artistes, écrivains ou chanteurs, Morvan Lebesque est trop souvent résumé à un ouvrage, à ce brillant pamphlet écrit quelques mois avant son décès prématuré au Brésil, Comment peut-on être Breton ? (sous-titré essai sur la démocratie française). On oublie qu’il fut surtout chroniqueur au Canard enchaîné. On oublie plus facilement encore qu’il offrit, entre février 1968 et avril 1969, quatorze chroniques au Peuple breton, chroniques qui préfigurent en quelque sorte son œuvre majeure. Ces écrits, parus durant la période de Mai 68, dénoncent tous le pouvoir autoritaire de De Gaulle et le centralisme français. Et, à de rares exceptions près, ils sont encore incroyablement d’actualité…

Édité par les Presses populaires de Bretagne

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Description

Sommaire

Chroniques bretonnes de Morvan Lebesque, parues dans Le Peuple Breton entre 1968 et 1969
> 67 pages

Préface de Gael BRIAND……………………………………………………………………………………………………….7
Bretagne-patrie ou Bretagne-décor (février 1968)………………………………………………………….33
Ethnisme ? Oui, racisme ? Non (mars 1968)……………………………………………………………………….37
D’un certain angélisme (avril 1968)………………………………………………………………………………….41
De Bratislava à nulle part (mai 1968)……………………………………………………………………………….45
La lecçon de Mai (juin 1968)………………………………………………………………………………………………………49
Régionalisme d’État et régionalisme révolutionnaire (juillet 1968)…………………………………53
Ubu-Paysagiste (septembre 1968)………………………………………………………………………………………….57
Vous retardez, M. Priouret ! (novembre 1968)……………………………………………………………………..61
À bas la caserne (décembre 1968)………………………………………………………………………………………….65
Colonisés, mes frères… (janvier 1969)…………………………………………………………………………………..69
Lettre ouverte à M. L’Humaniste distingué (février 1969)…………………………………………………..73
Messieurs Nos Évolués (mars 1969)……………………………………………………………………………………….77
Notre révolution (avril 1969)…………………………………………………………………………………………………81
Non ! (20 avril 1969)…………………………………………………………………………………………………………………85

Informations complémentaires

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Né à la fin du xixe siècle, Émile Masson est un précurseur de la pensée bretonne de gauche. Seul contre tous, il veut croire en l’émancipation du peuple breton. Malgré un style très lyrique, ce long « poème » qu’est Antée (paru en 1912) a réussi à traverser le temps. À défaut d’être actuel, il donne quelques leçons historiques à tous ces « socialistes » qui ont échoué à faire partager leur idéal, par mépris ou défiance du peuple. Au-delà du seul cas de la langue bretonne, Émile Masson faisait corps avec le peuple breton, ce que nombre de nos politiques ont tendance à oublier, en se retranchant derrière leur mandat pour parler en son nom, en le consultant assez rarement. Relire Masson est une façon de comprendre (et donc de combler) le fossé grandissant entre la « base » et le « sommet ». Les Presses populaires de Bretagne, se plaçant parmi les derniers héritiers des fédéralistes, rééditent cet ouvrage, car c’est celui qui fait le lien entre l’identité et la gauche, ce qui n’est pas anodin à l’heure où la droite s’empare de la question identitaire, où le brouillage politique sème la confusion idéologique.

L’avant-propos est écrit par le rédacteur en chef du mensuel Le Peuple breton, Gael Briand, et c’est Alan Le Cloarec, auteur de l’ouvrage Aux origines des mouvements bretons (Coop Breizh, 2016), qui signe la préface.

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Et dans l’espoir d’un monde meilleur, ici et ailleurs.

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C’est à partir de cette phrase que Gael Briand, rédacteur en chef du mensuel Le Peuple breton, brosse le rapport dominant-dominé existant entre l’État d’un côté et la Bretagne de l’autre. Car, loin d’être terminé, ce rapport colonial pressenti en Bretagne dès les années soixante continue de s’exprimer au XXIe siècle.

Plutôt que de réagir et donc de rejeter la France, il invite les Bretons à proposer et donc définir un projet de société breton. En remettant au goût du jour le rapport dominants-dominés, un peu trop rapidement abandonné, Gael Briand souhaite aussi redonner du contenu à une gauche qui, poussée par un courant libéral de plus en plus prononcé dans ses rangs, renonce petit à petit à ses valeurs. Il en profite pour revisiter certains concepts comme l’État, le colonialisme…

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