KOUNAMANTIT D’HOL LIZHER-KELAOUIñ
Lakait ho anv war hol lizher-kelaouiñ
evit bezañ kelaouet pa vo levrioù pe kazetennoù o vont war-wel.
Née en 1964, dans un contexte anticolonialiste, l’Union démocratique bretonne (UDB) a traversé plusieurs décennies de vie politique. Si l’UDB est toujours debout alors que des partis plus importants ont failli, c’est, comme le disait dans les années 1960 le journaliste Morvan Lebesque, parce qu’elle avait une « grille de lecture du monde ». Après plus d’un demi-siècle d’existence, le moment est venu de réinterroger son projet de société.
C’est la raison d’être de ce livre, S’émanciper – Un projet de société vu de Bretagne, dont le fil directeur est l’émancipation, autrement dit l’action qui consiste à se libérer soi-même. En effet, une société adulte ne peut exister que si chaque individu, mais également chaque peuple, est libre. Cela nécessite une lutte quotidienne pour qu’advienne une société horizontale où chacun puisse vivre son altérite. Et une lutte bien plus difficile encore : nous appliquer à nous-mêmes les valeurs que nous portons.
En tant que parti politique, l’UDB a été créée pour porter une double ambition : défendre et faire reconnaître les droits collectifs du peuple breton et les droits individuels de chaque citoyen, quelle que soit sa nationalité.
Ce projet est accompagné d’une base programmatique non exhaustive, mais qui prouve qu’un parti breton ne peut être confiné à un discours uniquement « identitaire ». Au fil des pages, nous vous proposons un résumé des analyses thématiques portées par l’UDB.
À travers ces lignes, le parti propose sa vision du monde, vue de Bretagne. La précision est importante dans un État centralisé où la vie politique tourne autour de Paris.
L’UDB entend retrouver le rôle essentiel de tout parti politique : être un outil au service d’un projet. Or, pour l’UDB, ce projet ne peut être hors-sol. Il ne peut être que l’émanation de la société bretonne et est en constante évolution. Il ne tient donc qu’à vous d’en écrire la suite…
« Quand les Bretons racontent leur propre histoire », est un recueil de textes publiés dans le mensuel Le Peuple Breton, tous écrits par Ronan Leprohon, figure de la vie politique bretonne et ancien historien à l’université de Brest. Ce livre réunit vingt-et-une chroniques sur l’histoire de Bretagne, qui rappelons-le n’est toujours pas enseignée à l’école. Se réapproprier l’histoire bretonne dépend de la volonté personnelle de chacune et chacun, démarche qui sera, nous l’espérons, facilitée par cet ouvrage donnant un autre point de vue des faits historiques ayant marqué la péninsule.
De la naissance de son grand-père fils de petit paysan exilé à Paris, combattant à Verdun et cheminot patriote de Rosporden arrêté par la police allemande, en passant par les faits d’armes de son sportif de père fusilier marin qui frôla plusieurs fois la mort, l’auteur survole à travers son histoire familiale les grands événements du siècle dernier. Son itinéraire d’élu municipal auprès des quatre derniers maires de Lanester, ses responsabilités syndicales précoces et mouvementée, à l’union syndicale de la construction CGT du Morbihan, jusqu’au niveau national dans la métallurgie, donnent des informations surprenantes sur son expérience de leader ouvrier dans une des principales entreprises privées de Bretagne. Ces révélations étonneront même les anciens de ce bastion syndical. Ainsi en décortiquant les temps forts des conflits et congrès CGT de la SBFM, il couvre les quatre dernières décennies de l’histoire de la fonderie de Kerpont.
Ses souvenirs précis, son action pour l’enseignement du breton, pour la défense de l’environnement, ses défis électoraux et ses mandats politiques à l’Union Démocratique Bretonne permettent de brosser en arrière plan de ses engagements locaux, le tableau de l’actualité de la seconde partie du vingtième siècle. De sa famille, de sa lutte au service du peuple breton, sans prétention et à son niveau, l’auteur a voulu avec sincérité et rigueur lancer une trace. Elle ne manque ni d’humour, ni de force et marque son attachement aux racines de ses dignes ancêtres cornouaillais.
Le 4 janvier 1964, à Rennes, seize jeunes gens créaient l’Union démocratique bretonne (UDB), un parti autonomiste breton explicitement ancré à gauche. Cinquante ans plus tard, ce parti fait plus que jamais partie du paysage politique breton, dont il est désormais un des plus anciens acteurs. L’ouvrage dirigé par Tudi Kernalegenn et Romain Pasquier se propose de poser les bases d’un savoir académique sur ce demi-siècle d’existence d’une organisation dont les idées et les actions ont durablement marqué la société bretonne, bien que le succès électoral n’ait pas toujours été au rendez-vous. « Petit parti », l’UDB n’en a pas moins été au cœur des mobilisations de la Bretagne contemporaine sur les questions de développement économique, de défense des langues régionales, de l’environnement ou de la décentralisation.
Frais de port : 6 €
L’Union démocratique bretonne (UDB) vient de dépasser son premier demi-siècle d’existence. De ce seul fait, c’est déjà une exception dans le paysage politique breton et français comme dans celui des partis politiques de peuples minorisés de l’hexagone. Hormis l’élection présidentielle, elle est régulièrement présente à tous les niveaux d’élections, souvent par le biais de la fédération Régions et peuples solidaires (RPS) dont elle est membre fondatrice. En 2004, elle fait son entrée au Conseil régional de Bretagne et, en 2012, son premier député est élu à l’Assemblée nationale. Ce livre se veut un outil commode d’accès à l’histoire chronologique et thématique du principal parti autonomiste de gauche de l’hexagone.
Frais de port : 6 €
Le sujet central de cet ouvrage est l’ascension – semble-t-il inexorable – du Front nation. Il débute sur une vision cauchemardesque : l’élection de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017. Le pire n’est jamais sûr, mais il faut l’affronter, et si possible le conjurer. À cette fin, Naig Le Gars va aux sources de l’idéologie et analyse la montée du Front national, pour comprendre. une fois établi le diagnostique, la question est : que faire ? De l’Europe, à la fois le problème – telle qu’elle est – et la solution – telle qu’on la voudrait -, à la Bretagne, contrariée dans ses aspirations, et à son tour contaminée par le vote extrémiste. Une seule solution, revendique l’auteure : l’émancipation ! Mais avec des exigences démocratiques, et sans céder aux sirènes de la démagogie, ni à l’unanimisme réducteur.
Et dans l’espoir d’un monde meilleur, ici et ailleurs.
Frais de port : 2 €
Comme beaucoup d’artistes, écrivains ou chanteurs, Morvan Lebesque est trop souvent résumé à un ouvrage, à ce brillant pamphlet écrit quelques mois avant son décès prématuré au Brésil, Comment peut-on être Breton ? (sous-titré essai sur la démocratie française). On oublie qu’il fut surtout chroniqueur au Canard enchaîné. On oublie plus facilement encore qu’il offrit, entre février 1968 et avril 1969, quatorze chroniques au Peuple breton, chroniques qui préfigurent en quelque sorte son œuvre majeure. Ces écrits, parus durant la période de Mai 68, dénoncent tous le pouvoir autoritaire de De Gaulle et le centralisme français. Et, à de rares exceptions près, ils sont encore incroyablement d’actualité…
Édité par les Presses populaires de Bretagne
Frais de port : 2,32 €
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